Sabler le temps puis t'aimer

Les nervures du temps accaparent
Chaque millimètre de ma peau
Elles se faufilent le long de mes larmes
Et poursuivent la route des vanités aux douze regrets.


À quoi bon pleurer pour mal finir
Je veux me laisser dériver en Beauté
Puis fondre sous l'éclat d'un poème
Qui aura piqué mon coeur de glace.


Ai-je des pensées malsaines ?
J'ai le rôle des mauvais jours et pourtant
Je sens l'amour m'envahir et me pousser
À t'aimer au-delà de l’abécédaire ;
Ne m’en demande pas le pourquoi et le comment :
Les coquelicots eux-mêmes ont la couleur de la passion
Sans en connaître la raison.

 

Vim "Sabler le temps puis t'aimer"